Astuces déchets

Pour vous aider à différencier aisément une ampoule LED des autres types d’ampoule, nous vous proposons de répertorier les caractéristiques des équipements fluocompactes, des ampoules halogènes et incandescentes.

Les lampes fluocompactes sont équipées d’un culot avec un ballast électronique. Pour fonctionner, le ballast de l’ampoule permet le passage d’un courant de forte intensité offrant ainsi un bon éclairage. Sur le tube de l’ampoule fluocompacte, vous pouvez remarquer un filament qui émet de la lumière lorsque l’ampoule est allumée.

L’ampoule à incandescence est remarquable par son filament de tungstène et sa structure de verre. Elle contient aussi un gaz, de l’argon ou de l’azote.

Quant aux ampoules halogènes, elles présentent une enveloppe de verre qui résiste très bien aux chocs et aux fortes températures. Pour fonctionner, cette ampoule provoque l’incandescence de son filament : elle suit donc le même principe que l’ampoule incandescente, mais il faut noter qu’elle présente une meilleure durée de vie que cette dernière.

Les ampoules LED coûtent plus cher à l’achat, mais elles offrent une meilleure durée de vie, ce qui permet de rentabiliser l’investissement. Une ampoule à LED consomme en effet 10 fois moins d’électricité qu’une incandescence, 6 à 8 fois moins qu’une halogène. Les petites ampoules LED pour les ménages – spots par exemple – sont souvent à vis.

Collecte

Parce qu’elles ont une composition différente du support (lampe), les ampoules empruntent des filières de tri différentes : les ampoules ordinaires – à incandescence – ou halogènes sont à mettre dans le sac taxé ; les ampoules basse consommation (économique, fluocompactes, LEDs, tubes néons usagés) sont à ramener dans les commerces.

Les beaux jours arrivent et c’est bien naturel, nous passons plus de temps dehors. L’Astuce déchets du mois de mai rappelle comment limiter la production d’emballages uniques, fléau des poubelles publiques, des parcs et de la faune. 
Un chiffre seulement : actuellement, les 200 poubelles publiques de la Ville de Delémont sont pour certaines vidées deux fois par jour au lieu de l’être deux à trois fois par semaine comme par le passé, ce qui représente des coûts anormalement importants. 
C’est une tendance lourde, nous achetons plus de repas et de boissons « à l’emporter ».

Chacun son équipement durable

Que vous soyez étudiant, travailleur nomade ou parent pressé, limitez l’utilisation des emballages à usage unique, plastique ou pas. 
Comment faire ? 
Un petit investissement et un peu d’organisation permettent d’éviter l’utilisation de ces emballages pratiques mais à durée de vie trop limitée.

• La gourde thermique : choisissez-là en métal, avec un effet thermos pour conserver la fraicheur ou la chaleur, avec un bouchon sécurisé pour  éviter les accidents vite arrivés dans les sacs.
• Des sets de couverts légers, facilement transportables, voire tout en un vous permettent de consommer votre repas n’importe où. Vous les trouvez dans les grandes enseignes ou dans les grandes manifestations. 

Par ailleurs, de plus en plus d’enseignes acceptent de vous servir dans vos propres contenants.
Enfin la marque reCIRCLE propose une alternative écologique à la vaisselle jetable : des contenants réutilisables, étanches, de qualité supérieure à un prix abordable. Cette vaisselle est échangeable dans les enseignes agréées. Pas moins de six établissements de notre ville ont des accords avec cette entreprise.

En groupe
Vous prévoyez un pique-nique à plusieurs ? Organisez-vous pour être sans déchets y compris pour les serviettes. Et prévoyez différents sacs pour ramener les restes.

L’usage des poubelles publiques
Du PET, de l’aluminium et du verre sont régulièrement retrouvés dans les poubelles publiques. Celles-ci ne sont pas triées après coup, c’est dommage car ces matières sont recyclables : les emballages de boissons en PET et en alu sont à ramener chez les commerçants qui doivent mettre à votre disposition gratuitement des moyens de tri pour ces deux types d’emballages. S’agissant du verre, les éco-points de la ville sont disponibles.
Innovation de cette année à Delémont : à l’instar d’autres communes romandes, des totems de tri avec PET, alu et verre seront mis à disposition dans six points de la ville. Cette expérience pilote organisée avec la collaboration de Pet Recycling Suisse (PRS) sera observée de près.

Les poubelles publiques sont à utiliser pour les déchets issus de la consommation de repas à l’extérieur, pour des mouchoirs ou serviettes ainsi que pour les sacs de déjections canines. Les déchets issus des ménages ne doivent en aucun cas y être déposés, sous peine d’une amende.

C’est le printemps et le moment pour beaucoup de gens de procéder à un grand nettoyage, l’occasion de vider tiroirs, placards, caves et cabanes de jardin. Notre astuce déchets de ce mois d’avril rappelle les règles du jeu qui s’appliquent. Après avoir passé un long moment à trier vos affaires, la tentation est alors grande de poser l’ensemble des objets devant son domicile pour la collecte des encombrants. 

Céder à la facilité n’est pas la conduite à tenir !

Échanger, donner et faire réparer : la seconde main est tendance

Votre objet pourrait encore être utilisé ? De nombreuses associations (Caritas, Emmaüs, etc) ou groupes sur les réseaux sociaux permettent de donner une seconde vie à vos objets, notamment en ce qui concerne la vaisselle, les meubles et les vêtements. Enfin, des associations tels la FRC Jura et Caritas organisent des Repair Cafés mensuels à LARC (passage des Ponts 2) en ressuscitant des matériels en panne sans parler des ateliers de réparation professionnels pour les objets électroniques ou électriques. Pour les livres entre autres, il existe aussi des « boîtes 
d’échange » qui sont en place.

Enrichir la bibliothèque d’objets du Vilebrequin

L’association Vilebrequin complète sa bibliothèque d’objets grâce à des donations. Une liste actualisée des besoins est disponible sur le site web de l’association et donne un aperçu des objets manquants. Céder un objet au Vilebrequin permet de le partager tout en gardant la possibilité de l’utiliser. Il sera stocké, entretenu et remplacé si besoin.

Encombrants : un nombre d’objets inférieurs à ce qu’on croit

Les déchets encombrants sont des déchets de composition similaires à celle des ordures ménagères mais trop volumineux pour être mis dans un sac taxé de 110 litres. Ils doivent être combustibles, donc pas de ferraille. Leur dimension est supérieure à 50 x 50 x 50cm, d’une longueur maximum de 200 cm et d’un poids maximum de 50 kg par objet.
Voici quelques exemples d’objets admis à cette collecte : les vieux meubles vidés, les lits, les matelas et sommiers (non métalliques), les récipients vides dès 10 litres, les skis, les grands jouets ainsi que les tapis roulés (largeur max 1,5 mètre). Un débarras d’appartement n’est pas admis car le volume d’objets est alors trop important pour la collecte régulière. Si vous devez débarrasser un domicile, vous devez vous adresser à un professionnel.

Objets à ramener gratuitement dans les commerces
Sont concernés les objets électriques et électroniques ainsi que les accessoires. Il n’y a en la matière aucune condition car l’élimination de ces objets vous a été facturée à l’achat. Autrement dit vous pouvez ramener le câble de recharge du smartphone, l’aspirateur, le lampadaire, 
le jouet électrique et le DVD sans aucune obligation d’achat ni même obligation d’avoir acheté l’objet dans le commerce concerné. Seule logique : ramener l’aspirateur là où l’on en vend.

Objets chez un repreneur agréé

Les restants de déchets spéciaux tels que les peintures par exemple, 
peuvent être amenés chez Recyplus Entsorgung AG à la rue Saint- 
Henri 2 à Delémont, les 3e mardis du mois de 16h à 18h.

Il existe deux types de litière : végétale et minérale. Tous les types de litières doivent être mis dans un sac à ordures taxé, y compris les litières de petits rongeurs. Les litières végétales ne sont pas acceptées lors de la tournée des déchets verts pour des raisons d’hygiène et sanitaire (résidus de médicaments et de germes pathogènes, tels celui de la toxoplasmose).

Litières pour chats – une importante source de déchets
Comme le citait 24 Heures dans son édition du 31 août 2022, « La litière pour chats est rarement 
considérée comme un problème environnemental. À tort. D’abord parce que la Suisse est l’un des pays d’Europe où vivent le plus de petits félins (1,7 million d’individus recensés, sans compter les chats errants). Ensuite parce que ces animaux produisent presque 90’000 tonnes de déchets par année, liés au nettoyage de leurs toilettes ». Le problème, c’est que l’écrasante majorité des litières pour chats est fabriquée avec des granulés minéraux, composés d’argile, de craie, de silice ou de résidus de construction, autant de billes d’origines minérales, donc de petites pierres, dont le traitement fait difficulté. « En résumé, on creuse des montagnes pour faire des litières, qui vont être réenterrées à la sortie des usines qui incinèrent les déchets, car les litières minérales ne brûlent pas », expliquait alors Zoé Cimatti, qui a coordonné une campagne de sensibilisation sur le sujet pour le canton de Genève.

Il a été calculé que les litières minérales représentent quelque 33 kg par an par animal, ce qui est loin d’être négligeable. Une alternative à la litière minérale est la litière végétale. Cette dernière comporte plusieurs avantages :

• Fabriquée à partir de ressources renouvelables,elle est totalement incinérée sans production de résidus.
•  Elle produit moins de poussières, contribuant au confort d’utilisation et au confort respiratoire des félins et de leurs maîtres.
• Elle a un pouvoir absorbant supérieur à la litière minérale, contribuant à un meilleur contrôle des odeurs et est, de fait, dépourvue de parfum synthétique.

Mieux vaut donc passer, progressivement si nécessaire pour préserver les habitudes de minet, aux litières végétales.

Compostage chez soi dans son compost de jardin ?
Selon la règlementation, les litières végétales des animaux non carnivores ne sont pas considérées comme dangereuses. Leur compostage est possible, mais uniquement à domicile. Composés d’azote notamment, les déjections de chats sont compostables. Toutefois les résidus des germes pathogènes peuvent subsister. Aussi, pour ne prendre aucun risque, il ne faut pas utiliser ce type de compost sur des plantes consommables de son jardin.

Médicaments

Les médicaments ne peuvent être jetés ni dans les éviers, ni dans les toilettes, ni dans les ordures ménagères. Seuls les emballages en carton et les notices peuvent être collectés lors de la tournée du papier-carton. Quant aux emballages des médicaments et leur contenu, ceux-ci doivent être rapportés en pharmacie, lesquelles ont l’obligation de les reprendre. 
En revanche, les médicaments pouvant également être obtenus dans le commerce non spécialisé (par exemple tisanes médicinales, comprimés de vitamines) ne sont pas considérés comme des médicaments périmés au sens des dispositions relatives aux déchets. Ils iront donc dans votre sac taxé.

Pansements et autres accessoires de désinfection

Les pansements et autres accessoires de désinfection utilisés et donc souillés sont à mettre 
dans votre sac taxé. Les déchets présentant un danger de blessure telles les seringues ou les déchets coupants utilisés lors des traitements sont à rapporter en pharmacie. En effet, de tels déchets pourraient blesser le personnel de collecte ou des citoyens.

Matériel « médical » à domicile :  réutilisation souhaitée

Pour les fauteuils roulants, cannes anglaises, etc. en bon état, fonctionnels et propres : conservez-les précieusement et contactez des associations telles que Caritas ou Emmaüs, la Fondation SEMRAPLUS ou l’association Fauteuils Roulants au Sud, entre autres, qui les reprennent pour leur donner une seconde vie que ce soit ici ou pour les acheminer dans des pays dans lesquels ils manquent.  

A noter que l’ensemble des cliniques, hôpitaux, cabinets médicaux, vétérinaires, centres d’action sociale et de santé, laboratoires, etc. sont soumis à des exigences d’élimination strictes des déchets médicaux spéciaux.

On compte plus de 200 poubelles publiques en Ville. Dans d’autres communes, celles-ci sont vidées en principe 3 fois par semaine. A Delémont, les quantités sont telles qu’il y a lieu de les vider deux fois par jour pour celles qui sont le plus utilisées.

Cette situation mobilise de très nombreuses ressources de l’équipe de voirie, des personnes de Caritas ainsi que des petits véhicules. Cette tâche représente une charge anormalement importante, en raison des déchets non conformes, et occupe du personnel de voirie qui, par conséquent, ne peut pas s’atteler à d’autres tâches.

Que retrouve-t-on dans ces poubelles ?
D’abord et avant tout des matières recyclables qui ne devraient pas y être, telles que:

• de nombreuses bouteilles en PET,
• des canettes et emballages en aluminium,
• du verre.

Or, si elles sont déposées là, ces matières seront incinérées au lieu d’être recyclées, ce qui est une absurdité.

Les bouteilles d’emballages de boisson en PET doivent être retournées dans les commerces.
La loi impose cette reprise sans avoir besoin de racheter quoi que ce soit et quand bien même ces bouteilles n’ont pas été achetées là. Grâce à la taxe payée en avance par les consommatrices et les consommateurs, la reprise des sacs de bouteilles en PET est gratuite pour les commerces. Les principales grandes enseignes jouent le jeu.

Les contenants en aluminium et le verre sont collectés dans les sept écopoints de la ville.
Nous comptons sur vous pour faire les pas supplémentaires et les apporter dans ces endroits aménagés spécifiquement.

Et puis certains citoyens, certes peu nombreux, contournent la taxe au sac et utilisent les poubelles publiques pour éviter d’acquérir des sacs taxés. C’est un manque à gagner pour les finances communales et un détournement inapproprié des infrastructures publiques. Ceux-ci doivent cesser cette pratique et faire comme la très grande majorité des Delémontaines et Delémontains, à savoir utiliser des sacs taxés.

Alors que doivent contenir les poubelles publiques?
Les sacs de déjections canines, quelques mouchoirs et serviettes sales, des mégots soigneusement éteints quand des cendriers ne sont pas disponibles.
Quant aux emballages des restes de repas, limitez-en les quantités : le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. Comment ? En utilisant votre gourde personnelle pour les boissons et en utilisant de la vaisselle réutilisable pour les repas. Ces accessoires sont vendus dans de nombreuses enseignes.

Au début de l’année 2020, les nouvelles directives standardisées du SEOD sur le ramassage des déchets encombrants combustibles (DEC) entraient en vigueur. Les observations effectuées au cours de cette année révèlent que des erreurs sont encore commises.

Les déchets encombrants combustibles sont des déchets de composition similaire à celle des ordures ménagères mais trop volumineux pour être mis dans un sac taxé 110 litres. Leur dimension est supérieure à 50x50x50cm, d’une longueur maximum de 200 cm et d’un poids maximum de 50kg par objet.
La collecte des encombrants est aujourd’hui une collecte gratuite car elle est financée par la taxe des déchets. Dans de nombreuses communes romandes, cette gratuité a disparu au profit d’un service payant parfois subventionné par la ville.

Nous rappelons que les déchets en grande quantité provenant manifestement d’un déménagement, du débarras d’un appartement ou d’une maison ou de travaux de rénovation ne sont plus ramassés. Il en va de même pour les balles rondes des agriculteurs. En ce qui concerne les déchets d’exploitation des entreprises quelle que soit leur taille, ils ne doivent pas être déposés lors de la tournée des déchets encombrants. Les entreprises doivent faire appel à des prestataires privés pour l’enlèvement de ces déchets. Il s’agit ainsi de respecter le principe du pollueur/payeur.

Voici un rappel des filières adaptées :

• Les objets électroniques et électriques (micro-ondes, télévisions…) sont repris par les commerces vendant des articles similaires.
• Les emballages en polystyrène expansé sont recyclables et peuvent être déposés au dépôt de la voirie.
• Les objets contenant du métal doivent être déposés chez Met-Fer SA.
• Les objets de petites tailles doivent être mis dans un sac 110l.
• Les déchets dangereux n’ont rien à faire dans les encombrants de par leur nature mais doivent être amenés chez Recyplus Entsorgung.

Toutes ces informations et bien plus encore sont disponibles dans les guides Mémo déchets qui sont distribués annuellement.

Ils sont aussi disponibles dans les locaux de l’UETP ou consultables sur ici afin de connaître les dates des différentes tournées.

Nous rappelons à la population que les déchets encombrants doivent être déposés le jour du ramassage avant 7h. En cas d’erreur de tri, la Voirie colle des autocollants sur lesquels figurent la bonne filière de déchets pour ces objets. En cas d’erreurs, les objets déposés doivent être repris.

Dans le monde du vivant, il n’y a pas de déchet: le rejet de l’un est la ressource de l’autre, tant à la surface du sol, que sous le sol. Toute matière est réutilisée car utile à d’autres. Autrement dit, le taux de recyclage de la nature est de 100%. C’est bien cet objectif que nous devrions viser. C’était aussi le réflexe de nos aïeux avant la consommation de masse mise en œuvre depuis les années 1960 à grands renforts de publicité permanente incitant à toujours consommer davantage.

Quand bien même les filières de tri fonctionnent correctement, la collecte des déchets, leur traitement et leur recyclage coûtent en carburant, en énergie, en main d’œuvre et en matériel. Environ 500 kg/habitant sont collectés chaque année, soit pour une ville comme Delémont, une quantité de plus de 6’000 tonnes qui passe par le service de la Voirie. C’est considérable ! Une partie significative des déchets est incinérée. Enfin, du fait du littering (déchets jetés au sol), une autre partie vient directement polluer nos sols et nos cours d’eaux, provoquant des dégâts sur la faune et la flore.

Les bons réflexes pour tendre vers le concept Zéro déchet

Vous aussi pouvez contribuer à éviter ces coûts en tendant vers le Zero déchet, concept issu du livre best-seller de Béa Johnson. Trois questions avant toute dépense :

1. Ai-je vraiment besoin de cet objet ?
2. Si oui, puis-je acquérir cet objet sans l’acheter ?
3. L’emballage plastique est-il nécessaire ? (parce que près de 72% des plastiques «à recycler» ne sont jamais recyclés selon Zero Waste).

Pour ce faire, au moins trois pistes ont montré leur efficacité, notamment pour réduire l’usage intempestif de plastique :

• La réduction des emballages.
  Comment ? En achetant en vrac, et/ou en amenant vos propres contenants, comme vous le propose le site zerowasteswitzerland
• L’achat de produits qui proposent des recharges, telle la lessive.
• La substitution d’objets plastique à usage unique par des objets en métal, telles les pailles du fait de l’interdiction dans l’Union européenne.Sur la route, de plus en plus d’entreprises de restauration à l’emporter acceptent que vous ameniez votre contenant: gobelet à soupe et bols vous permettent de manger sur le pouce sans générer de déchets.

Enfin, l’association suisse «Zero waste» est présente dans notre région via la section locale Neuchâtel/Jura. Celle-ci organise différents ateliers.

Selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) en 2019, «2.8 millions de tonnes de denrées alimentaires sont perdues chaque année en Suisse. Cela correspond à 330 kilos par personne et par an, soit environ un quart des gaz à effet de serre produits par notre alimentation».

Ces chiffres sont considérables ! Lutter contre le gaspillage alimentaire est ainsi une des priorités de la Confédération mais aussi de la Municipalité de Delémont. Les enjeux sont environnementaux et économiques.

Or, les responsables d’un tiers de tout le gaspillage alimentaire sont les consommateurs finaux. C’est d’ailleurs ce que nous avons constaté récemment en ouvrant des sacs taxés de ménages pris au hasard: présence de fruits, légumes et paquets de biscuits non entamés qui étaient encore tout à fait consommables.

Les bons réflexes !

Vous aussi pouvez contribuer à éviter ce gaspillage, et donc économiser quelques centaines de francs par an et par ménage, en suivant les principes suivants :

• Planifiez vos achats
• Stockez les denrées alimentaires correctement
• Maîtrisez les dates de conservation
• Faites preuve de créativité culinaire
• Emportez les restes des repas

Le site spécifique savefood.ch vous prodigue des conseils et des recommandations sur ces cinq axes. Vous pouvez aussi devenir une ou un Food Ninja. En devenant membre de cette communauté, vous pourrez entre autres vous rencontrer pour partager vos connaissances autour du «gaspillage alimentaire».

Pour vous permettre de mieux consommer, deux autres outils gratuits sont aussi disponibles : le guide d’achat du WWF et l’application Too Good To Go qui permet de manger anti-gaspi à petit prix, aussi à Delémont.

Et le tri…
Si malgré tout, il vous reste des denrées alimentaires qui ne sont plus consommables. Nous vous rappelons que les fruits frais ou secs, les légumes crus sans emballage pourront intégrer le conteneur à déchets verts, tandis que la viande, les fruits et légumes cuits et assaisonnés, les restes de repas cuits, les produits laitiers intégreront le sac taxé.